Préserver une bonne qualité de l’air en secteur d’hygiène et médical présente un défi majeur. C’est notamment le cas dans les laboratoires pharmaceutiques, les cabinets dentaires, les cabinets médicaux ainsi que les hôpitaux. La qualité de l’air dans ces lieux est généralement affectée par les composés chimiques, physiques et microbiologiques. Nous en parlons justement dans cet article à travers les différents polluants de l’air en secteur hygiène et médical avant d’aborder les solutions à adopter pour assurer un environnement sain.

Quels sont les principaux polluants affectant la qualité de l’air en secteur hygiène et médical ?

Les milieux médical et hospitalier sont des lieux qui accueillent au quotidien de nombreux publics incluant les patients et les professionnels. Pourtant, il est rare que ces endroits soient équipés de matériels de ventilation et de traitement de l’air suffisant. Voilà pourquoi la concentration de polluants y est anormalement élevée, dégradant ainsi la qualité de l’air en secteur hygiène et médical. Parmi ces polluants, il y a : 

  1. Les polluants chimiques

Dans le secteur d’hygiène et médical, on utilise à longueur de journée des vapeurs de mercure, les désinfectants et les monomères. Pourtant, ces produits émettent des polluants chimiques, à savoir le formaldéhyde, le xylène, le méthanol, le protoxyde d’azote ou encore l’isoflurane. 

  1. Les polluants physiques 

Ces polluants affectent également la qualité de l’air en secteur d’hygiène et médical. Il s’agit de polluants aéroportés qui proviennent de l’utilisation des matériaux pour les soins. En l’occurrence, il s’agit des particules de métal, de porcelaine ou de céramique. Ils sont généralement issus des plâtres, des prothèses en résine et des poussières de chaux sodée. 

  1. Les polluants biologiques

Les polluants microbiologiques sont omniprésents dans les établissements de santé. Ils sont d’ailleurs les plus à craindre, car ils sont principalement composés de virus, de bactéries, de moisissures et de micro-organismes en suspension dans l’air. 

Les solutions à adopter pour garantir/optimiser la qualité de l’air en secteur d’hygiène et médical 

Que ce soit dans les salles d’attente, les locaux de consultation, les laboratoires et les blocs chirurgicaux, il est important d’améliorer la qualité de l’air dans ces lieux pour réduire les risques d’infections nosocomiales. En plus de protéger le personnel d’accueil, médical et paramédical, cela permet également d’écarter les risques sanitaires pour les patients. Pour cela, il est important de faire appel à un spécialiste de la qualité de l’air en secteur hygiène et médical. Pour améliorer celle-ci et éviter les risques sanitaires, ce professionnel met en place différents dispositifs tels que : 

  1. Les purificateurs d’air

Ce sont des appareils très polyvalents que l’on peut utiliser pour améliorer la qualité de l’air dans l’établissement d’hygiène et de santé. Ils permettent la captation des poussières, des particules fines, des polluants chimiques et biologiques. Il existe d’ailleurs des modèles équipés de filtres à haute précision que l’on utilise en particulier pour traiter les virus et les bactéries.

  1. Les destructeurs de pollutions chimiques et d’odeurs 

Ces équipements ciblent principalement les polluants gazeux. Toutefois, ils captent aussi la pollution particulaire et la pollution chimique. Ils neutralisent également les odeurs et les COV. On peut l’utiliser aussi bien pour traiter l’air à la source ou en ambiance. ON peut ainsi les intégrer aisément dans tous les établissements médicaux.

  1. Les dépoussiéreurs mobiles 

Grâce à des bras d’aspiration, ces appareils récupèrent les poussières résultant de l’usage de produits de soins médicaux et hospitaliers comme les plâtres et les prothèses. Ils éliminent également les particules de céramique et de métaux en suspension dans l’air. .

 

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